15 mars 2019

Semaine européenne de lutte contre l’endométriose 2019

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À l’occasion de la Semaine européenne de lutte contre l’endométriose (du 4 au 10 mars), le Centre de l’endométriose du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ) associé à RESENDO, association du Réseau Ville-Hôpital Endométriose, organise une journée portes ouvertes le vendredi 15 mars. Destinée au grand public, cette journée a pour but d’informer et de répondre aux questions sur cette pathologie féminine chronique qui touche en moyenne 15% des femmes en âge de procréer : soit 4 à 6 millions de femmes. Un chiffre en augmentation régulière …

Trois associations de patientes se joignent à cette initiative : ENDOmind France, Mon Endométriose Ma Souffrance (MEMS), ainsi que EndoFrance.

Démocratiser la maladie pour améliorer la prise en charge

« Il faut en moyenne sept ans pour déceler une endométriose. Cela s’explique par le fait que la maladie est encore tabou et qu’il y a encore peu de professionnels formés pour la diagnostiquer. Il faut poursuivre le travail de sensibilisation pour améliorer la prise en charge. Le Dr Lhuillery, le Dr Sauvanet et moi même avons récemment écrit un livre pour partager nos savoirs sur l’endométriose », précise le Dr Erick Petit, médecin radiologue et fondateur du Centre de l’endométriose.
Avec ses douze années d’expérience, le Centre de l’Endométriose du GHPSJ est l’un des rares en France spécialisé dans la prise en charge de cette pathologie. Il propose une prise en charge pluridisciplinaire et personnalisée pour apporter à chaque patiente le traitement adéquat en fonction de son profil. « Les médecins du GHPSJ ont participé en 2017 à la mise à jour des recommandations de la HAS, pour une prise en charge personnalisée, pluridisciplinaire et coordonnée » ajoute le Dr Erick Petit.

Les progrès de la prise en charge

  • L’imagerie permet maintenant un diagnostic plus précoce ou la détection des petites lésions, « mais à condition que cela soit fait par des radiologues formés à ce diagnostic spécifique » indique le Dr Erick Petit.
  • La chirurgie sous cœlioscopie permet d’enlever les lésions en épargnant les tissus sains.
  • Et enfin, la préservation de la fertilité est prise en compte d’emblée.

Un diagnostic encore difficile

Le symptôme majeur de la maladie est la douleur, d’intensité modérée à très importante (voire invalidante), et peut se manifester lors des règles, des rapports sexuels, de l’émission des selles, et de la miction. Elle peut aussi devenir chronique. Sous l’influence des tabous, les femmes tardent à consulter : l’errance diagnostique est d’environ 9 ans.

Un facteur de risque d’infertilité

40 % des femmes atteintes d’endométriose sont infertiles … et 40 % des femmes infertiles souffrent d’endométriose ! L’infertilité, découlant de l’endométriose, n’est pas définitive : bien diagnostiquées et traitées, 80 % des patientes atteintes pourront être enceintes si elles le souhaitent.

Au programme
Plusieurs ateliers et conférences auront lieu tout au long de cette journée, dans le hall de l’hôpital

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Lire le communiqué de presse

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