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Le scanner cérébral est un examen simple pour visualiser le cerveau ou la moelle épinière. Il s‘agit d’un examen largement répandu à l’heure actuelle, accessible en urgence, et qui permet le diagnostic de nombreuses maladies telles que les hémorragies intracrâniennes (hémorragies cérébrales, hémorragies méningées), les infarctus cérébraux ou AVC ischémiques, les tumeurs cérébrales, les conséquences des traumatismes crâniens, etc…

Au plan technique, le scanner cérébral fait appel aux rayons X, comme une radiographie simple. Il permet de différencier la densité des tissus traversés par de nombreux faisceaux de rayons X, délivrés en même temps à partir d’un large disque qui entoure la tête. L’exploration dure quelques minutes, le malade étant allongé à plat sur une table d’examen qui se déplace autour du disque générateur des multiples faisceaux de rayons X. La rapidité de réalisation du scanner explique qu’il s’agit d’un examen parfaitement adapté aux situations de grande urgence.

Le scanner cérébral est un examen irradiant : de ce fait, son indication doit être
précisément posée, même si l’irradiation demeure faible. Il est contre indiqué chez la
femme enceinte en dehors de cas d’extrême urgence et à la condition de faire porter
un tablier de plomb à la patiente, afin de protéger le foetus.
L’injection de produit de contraste iodé par voie intraveineuse (dans une perfusion)
est parfois nécessaire : on parle alors de scanner cérébral injecté. Celle-ci est
contre indiquée (sauf préparation particulière) chez les patients allergiques à l’iode.
Par ailleurs, l’injection d’iode peut aggraver une insuffisance rénale : il est donc
nécessaire de vérifier le fonctionnement du rein par une prise de sang avant de
passer un scanner cérébral injecté.

Si le scanner cérébral est un examen simple d’exploration du cerveau, sa
prescription doit répondre à une recherche précise, correspondant aux symptômes
décrits. C’est au vu de l’histoire de la maladie et de l’examen clinique qu’un médecin
peut décider de l’intérêt d’un scanner cérébral.
Par ailleurs, il existe un certain nombre de circonstances en neurologie pour
lesquelles la sensibilité (ou précision) du scanner cérébral peut être prise en défaut :
lésion de petite taille, lésion ayant la même densité que le cerveau normal, etc…
Ainsi, lorsqu’un diagnostic demeure incertain après réalisation d’un scanner, il n’est
pas rare qu’une IRM cérébrale soit prescrite à son tour.

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