Qu’est-ce que le laser endoveineux ?
Le laser endoveineux est une technique de traitement des varices qui remplacel’ancienne méthode chirurgicale appelée « stripping ».
LASER est l’acronyme de “Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation” c’est-à-dire « amplification de lumière par émission stimulée de rayonnement ».
Le principe du laser endoveineux est d’introduire par une simple ponction, la fibre optique dans la veine malade pour détruire celle-ci par la chaleur, sous anesthésie locale.
Le laser utilisé est de type « diode » et l’Institut des Varices dispose de deux générateurs avec des types de longueurs d’ondes différents : le 1470 nm, laser de référence, et le 1940 nm, laser plus récent qui pourrait améliorer encore le confort du patient sans modifier les résultats.
La fibre optique utilisée est une fibre radiale de petit calibre (400 ou 600 microns de diamètre) dans les deux cas. La diffusion radiale de l’énergie permet une meilleure répartition, circonférentielle et plus douce de la chaleur sur le segment veineux ciblé.
Quelles varices traite-t-on par laser endoveineux ?
Les indications du laser endoveineux sont essentiellement les veines saphènes et cette technique remplacel’ancienne méthode chirurgicale appelée « stripping ».
On peut donc traiter par laser endoveineux : la grande veine saphène (la veine saphène la plus couramment traitée), la petite veine saphène, la saphène accessoire antérieure de cuisse, la saphène accessoire postérieure de cuisse.
Il est parfois possible de traiter d’autres varices, telles que des perforantes ou des branches des veines saphènes, mais avec des indications moins fréquentes car cette méthode s’adresse surtout à des segments de veines assez longs et relativement rectilignes et n’est pas adaptée aux veines de petit calibre ou très sinueuses.
Les contre-indications sont rares. Des précautions particulières sont à prendre en cas de veines situées très près de la peau, de lymphœdème, ou d’antécédents de thromboses. La grossesse constitue une contre-indication relative (et transitoire !).
Comment agit le laser endoveineux ?
Le laser agit par la chaleur qu’il délivre à la paroi veineuse.
Une forte énergie thermique (chaleur), générée par la fibre laser est appliquée, sous anesthésie locale, dans la veine saphène et va provoquer une inflammation et une rétraction de la paroi veineuse. La veine va ainsi immédiatement se boucher et se rétracter. Ensuite c’est votre organisme qui prend le relais et agit lui-même en transformant progressivement la veine en un tissu fibreux. La veine fibrosée va finalement progressivement disparaître complètement et deviendra même difficile à voir en échographie.
Avec cette méthode peu traumatique, il n’est donc pas nécessaire d’extraire la veine, comme l’imposait le traitement chirurgical habituel.
De plus, en supprimant le reflux de la veine saphène, la pression veineuse qui était anormalement élevée dans les branches variqueuses va se normaliser et celles-ci vont régresser spontanément petit à petit. Si besoin elles peuvent aussi être enlevées par des phlébectomies ou de la sclérothérapie dans le même temps que le traitement thermique. Si certaines persistent, elles pourront être traitées secondairement par une ou plusieurs séances de sclérothérapie.
Quelle est la différence entre la radiofréquence et le laser endoveineux ?
La radiofréquence et le laser endoveineux sont des techniques de traitement endoveineux thermique. Dans les deux cas, le principe est de traiter la veine malade par l’intérieur, en la détruisant par la chaleur à l’aide d’un dispositif introduit par ponction.
Dans un cas, l’énergie produite pour délivrer la chaleur est de la radiofréquence, dans l’autre cas c’est de l’énergie laser, mais les procédures sont quasiment identiques et les résultats très proches.
Comment se déroule une procédure de laser endoveineux ?
Laser endoveineux, technique peu invasive
Ce traitement est réalisé en ambulatoire, sous anesthésie locale, dans un bloc opératoire ou dans une salle de soins prévue à cet effet. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun, ni d’interrompre votre traitement médicamenteux habituel (même s’il s’agit d’un traitement anticoagulant, que vous signalerez toutefois au praticien).
L’ensemble de la procédure est guidé par échographie.
Une simple ponction de la veine au niveau de la jambe permet d’introduire la fibre optique dans la veine saphène.
Une anesthésie locale (par tumescence) est alors réalisée autour de la veine ; elle nécessite une dizaine d’injections le long de la veine avec une aiguille très fine. Elle permet d’anesthésier les tissus autour de la veine et de les protéger pour ne pas les endommager lors du traitement.
La veine peut ensuite être chauffée sans douleur, sur toute la longueur souhaitée sans que votre jambe soit réellement « endormie ».
Lunettes de protection
Pour le laser, le port de lunettes de protection est nécessaire pendant tout le traitement afin de protéger les yeux d’une exposition accidentelle à la lumière laser.
Reprise immédiate de la marche
Après traitement, le petit point de ponction cutanée est couvert par un simple petit pansement adhésif.
Un bas de compression est souvent mis en place pour votre confort, et vous marchez immédiatement.
Vous pourrez rejoindre votre domicile très rapidement après la réalisation du traitement.
A noter que parfois le traitement de la veine saphène pourra être complété par des phlébectomies qui consistent à retirer les varices superficielles à l’aide d’un petit crochet, à travers des micro-incisions de moins de 2 mm, faites tous les 4 à 5 cm. Ce traitement est lui aussi réalisé sous anesthésie locale. Les micro-incisions sont refermées par des stéristrips®.
Est-ce que c’est douloureux, est-on endormi ?
La fibre laser délivre une forte chaleur mais l’application de la chaleur est faite sous anesthésie locale et vous ne sentez rien pendant cette application.
Grâce à l’anesthésie locale dite par « tumescence », il n’est pas nécessaire que vous soyez endormi(e).
Le principe de l’anesthésie locale par tumescence est d’injecter autour de la veine et sur toute la longueur traitée, du sérum physiologique additionné d’une faible quantité de lidocaïne (anesthésiant).
L’objectif est que vous ne sentiez rien durant l’application de chaleur dans la veine, mais aussi de protéger les tissus qui sont autour de la veine et d’obtenir un meilleur contact de la veine avec la fibre qui est à l’intérieur (voir l’image échographique après tumescence).
Il s’agit bien d’une anesthésie locale stricte et vous pouvez vous exprimer à tout moment tout au long de la procédure si vous le souhaitez.
Est-ce que je dois être à jeun ?
Sauf indication particulière de votre médecin, ou si vous avez eu une consultation avec un anesthésiste, la procédure étant effectuée sous anesthésie locale stricte, il n’est pas nécessaire que vous soyez à jeun.
Il est même souhaitable pour votre confort que vous ayez mangé normalement avant de vous rendre à votre rendez-vous.
Y a-t-il une préparation avant la procédure ?
Lors de votre consultation avant procédure, votre médecin vous a prescrit un savon antiseptique pour votre douche, et de l’EMLA® .
L’EMLA® est un anesthésiant local sous forme de gel que vous allez appliquer une à deux heures avant votre rendez-vous le long de la veine saphène à traiter selon les modalités indiquées (voir schémas ci-dessous).
Il s’agit juste d’une petite pré-anesthésie locale, vos sensations ne sont pas modifiées de façon très significative.
Vous devrez enrouler votre jambe avec un film plastique de type « cellofrais » pour éviter le contact avec les vêtements.
Mettez des vêtements confortables, pas trop fragiles et pas trop serrés.
Pour la grande veine saphène (située sur la face antéro-interne de la cuisse et sur la face interne de la jambe) : bien appliquer du gel dans l’aine et sur la face interne de la cuisse, du genou et de la jambe (jusqu’à mi-jambe).
Pour la petite veine saphène (située sur la face postérieure du genou et de la jambe): bien appliquer du gel dans le pli du genou et sur la face postérieure de la jambe.
Est-ce que je dois venir accompagné(e) ?
La procédure est peu traumatique et effectuée sous anesthésie locale.
Sauf consigne particulière de votre médecin, vous pouvez donc rentrer chez vous par vos propres moyens et sans être accompagnée.
Quelles sont les suites après la procédure laser endoveineux ?
Les suites sont en général très simples. Il n’y a pas d’ouverture en dehors de la ponction, et donc très peu de risque de saignements.
Dans les jours qui suivent, la gêne est minime, avec, presque toujours, un retour immédiat à une activité normale. Il arrive parfois que le trajet de la saphène devienne sensible dans les suites de l’intervention. Cette inflammation, toujours passagère, s’atténue en quelques jours le plus souvent et si besoin, peut être soulagée par des antalgiques simples (paracétamol, ibuprofène), ou application de froid.
Les injections réalisées le long de la veine pour l’anesthésie locale peuvent provoquer des ecchymoses (« bleus ») localisées.
Elles font partie d’effets secondaires attendus, et sont sans conséquence ; elles disparaitront spontanément en 8 à 10 jours et il faut donc les « ignorer ».
Quels sont les conseils à suivre après la procédure laser endoveineux ?
Suites simples
Les suites de procédures sont très simples et, sauf cas particulier, vous permettent de reprendre une activité courante et professionnelle normale immédiatement.
Le jour même, laissez le pansement tel qu’il a été posé ; enlevez le bas de compression pour la nuit.
Le lendemain, vous pouvez enlever le pansement (laissez le stéristrip® si vous en avez un) et vous pouvez vous doucher normalement, avec votre savon habituel.
Séchez-vous bien après la douche puis appliquez un petit pansement courant juste pour couvrir le point d’accès ; l’objectif est juste de protéger et d’éviter que des « saletés » puissent s’y introduire. Répétez la pose d’un pansement après chaque douche pendant 3 jours.
Si vous avez un stéristrip® il n’est pas nécessaire de mettre un pansement, et lorsqu’il se décollera vous pouvez laisser la peau telle qu’elle sans la recouvrir.
« Bas de compression à la demande »
Le port des bas de compression, sauf autre indication particulière, est utile pour votre confort. Il ne changera ni le résultat de votre procédure, ni les risques d’effets secondaires ; en revanche, certains patients sentent avec la compression élastique, un vrai soulagement et un confort, surtout lors des premiers jours post-procédure. Donc si la compression vous apporte des effets bénéfiques, portez-la, si elle vous incommode et ne semble pas vous apporter de bénéfices en termes de bien-être, vous pouvez ne pas la porter.
Dans tous les cas, ne portez pas la compression la nuit vous êtes alors en position déclive, sans pression dans vos veines, la compression élastique n’a donc aucune utilité dans cette position.
Pour la reprise de l’activité sportive, veuillez vous référer à la rubrique « Quels sports peut-on pratiquer quand on a des varices ? »
Est-ce que je vais avoir une amélioration rapidement ?
Le laser endoveineux a pour effet de chauffer la paroi de la veine et de la faire se rétracter.
Rapidement, la conséquence directe de cette action est une fermeture (occlusion) de la veine traitée, veine qui est le plus souvent la veine saphène. Secondairement, la veine saphène neutralisée va disparaitre par le travail de votre organisme lui-même qui la « digère » progressivement (en quelques mois).
La veine saphène ne fait en général pas partie des varices visibles, elle est plus interne, donc vous ne voyez pas directement le résultat du laser sur la veine saphène ; il se voit en échographie.
Néanmoins, cette veine saphène alimentait des collatérales variqueuses (« branches ») bien visibles quant à elles à l’œil nu. La veine saphène n’alimentant plus ces varices et ces dernières n’étant plus sous pression, l’aspect de vos jambes va s’améliorer au moins partiellement rapidement (dans le mois qui suit).
L’amélioration peut se poursuivre pendant les 3 à 6 mois qui suivent la procédure, car l’organisme continue à travailler naturellement sur vos veines, les indurations ou petites taches vont disparaitre et la circulation se fait mieux.
C’est pourquoi, sauf cas particulier, votre médecin va souvent vous demander de patienter plusieurs mois après la procédure pour juger du résultat. Alors seulement, il effectuera si besoin un complément de traitement sur les collatérales par sclérothérapie.
Faut-il porter des bas de compression après le traitement par laser endoveineux ?
Respectez les consignes de votre médecin
Les bas et chaussettes de compression peuvent vous avoir été prescrits parce que vous avez de l’œdème ou des troubles trophiques (complications liées aux varices, qui concernent votre peau et les chairs du bas de la jambe, telles que pigmentation, eczéma, lipodermatosclérose avec induration des tissus, ulcères …).
Dans ce cas, indépendamment de la procédure laser, vous devrez au cas par cas, suivre les consignes de votre médecin concernant le port de la compression et sa poursuite.
Pour la procédure laser, vous disposez d’une prescription systématique de bas
Si vous ne faites pas partie des patients qui doivent habituellement porter des bas ou chaussettes de compression (voir ci-dessus), portez-en toutefois après la procédure et continuez ou non le port les jours suivants en fonction du soulagement qu’il vous apporte, et selon votre tolérance. Vous devez être mieux avec que sans les bas ; sinon ils n’ont pas d’utilité. Une règle dans tous les cas : ne les gardez pas la nuit.
Sachez que l’action du laser provoque une inflammation de la veine en la chauffant.
Même si la procédure est en général bien tolérée, surtout avec les nouvelles longueurs d’ondes et les fibres radiales, il arrive toutefois que cette inflammation gagne les tissus environnants, voire la peau.
Ce n’est pas dangereux et cela ne compromet pas le résultat, mais dans ce cas, le trajet de la veine peut devenir sensible voire douloureux.
Des collatérales (branches) de la veine saphène qui ne sont plus alimentées, peuvent également se fermer en devenant inflammatoires, dures et sensibles.
Si vous ressentez ces phénomènes, la compression élastique peut vous soulager ; mais parfois elle peut vous gêner plus qu’elle ne vous soulage, donc écoutez votre corps, et agissez pour la compression selon ce qu’il vous dicte.
Quels sont les risques et les complications du laser endoveineux ?
Le laser endoveineux, une technique sûre mais qui comporte des risques comme tout traitement
Le traitement par laser endoveineux est en général très bien toléré, néanmoins, tout traitement comporte des risques et des possibilités de complications.
Pour le laser endoveineux, les risques et complications sont exposés ci-dessous.
- Thrombose veineuse
- Le risque de thrombose veineuse profonde, « phlébite » (caillot de sang dans un veine profonde), ou d’embolie pulmonaire (migration d’une partie de ce caillot dans les artères du poumon) est très faible (inférieur à 1 %). Il est identique, voire inférieur, à celui observé avec les autres traitements des varices.
- Une thrombose veineuse superficielle peut parfois survenir au niveau de varices laissées en place. Il s’agit d’une thrombose sans gravité, traitée si besoin par antalgiques ou anti-inflammatoires.
- Lésion neurologique
Le nerf qui chemine le long de la veine saphène au niveau de la jambe, peut parfois être abîmé lors de la procédure et entraîner des troubles sensitifs (fourmillements, diminution de la sensibilité). Ces troubles sont rares pour la grande veine saphène, et à 5% tout au plus pour la petite veine saphène (versus 20% pour la chirurgie); ils régressent le plus souvent en quelques mois.
- Infections et allergie à l’anesthésiant local sont exceptionnelles.
- Le malaise vagal est une complication connue en médecine, lors des gestes thérapeutiques mais aussi en consultation simple, et survient surtout chez les personnes prédisposées. Il peut donc se produire lors de la procédure laser endoveineux, plutôt lors de la ponction de la veine, et est très souvent banal.
- Les ecchymoses (« bleus ») sur le trajet de la veine traitée sont fréquentes et banales, liées à la réalisation des injections pour l’anesthésie locale, ou causées par des phlébectomies.
- Les pigmentations brunes sur le trajet de la veine sont rares, mais favorisées par un trajet superficiel de la veine.
- L’apparition de petits vaisseaux rouges (matting) est rare.
- Une sensibilité, plus rarement une vraie douleur, peut survenir de façon différée par rapport au traitement. Elle témoigne d’une inflammation locale différée, et disparaît en environ une à deux semaines. Elle peut être soulagée si besoin par des antalgiques ou des anti-inflammatoires.
- La brûlure de la peau en regard de la veine est un risque très faible, car systématiquement prévenue par l’anesthésie par tumescence. En effet, le liquide de tumescence injecté en quantité suffisante entre la veine et la peau, protège cette dernière lorsque la veine est chauffée.
- La rupture de fibre, de largage de guide et de fistules artério veineuses sont des complications décrites, mais elles sont exceptionnelles.
Est-ce qu’il faut plusieurs séances ?
Le laser endoveineux traite une veine en une seule fois, il n’est donc pas nécessaire de prévoir plusieurs séances pour la même veine saphène.
En revanche, il est possible que vous ayez plusieurs veines saphènes à traiter et dans ce cas, très souvent chaque veine est traitée lors d’une séance séparée.
Est-ce que les soins sont remboursés ?
Oui les soins sont totalement pris en charge à l’Institut des Varices si vous êtes affiliés à la sécurité sociale.
Est-ce que les varices peuvent revenir après traitement ?
Il est rare que la veine saphène traitée par laser endoveineux récidive (« revienne »), car les taux d’occlusion reste à 90% et plus, 5 ans après le traitement.
Cependant, des « branches » de la veine saphène traitée ou des varices indépendantes de cette dernière peuvent réapparaitre ou se développer nouvellement.
De même, les veines saphènes autres que celle qui a été traitée peuvent devenir à leur tour « pathologiques ».
En effet, les varices constituent une maladie chronique et évolutive. En d’autres termes, vous pouvez améliorer les signes et symptômes de votre maladie, mais vous ne pouvez pas vous en débarrasser de façon certaine.
Si vos symptômes réapparaissent ou si des varices apparaissent à nouveau, retournez consulter votre médecin vasculaire.
Est-ce qu’on peut faire du laser endoveineux l’été ?
Oui, il est possible de faire du laser endoveineux l’été !
Il n’y a pas à proprement parler de contre-indication à traiter des veines saphènes par laser endoveineux l’été.
Par ailleurs, le port de la compression élastique est optionnel après laser, donc si les bas sont inconfortables à cause de la chaleur, vous pouvez ne pas les porter (sauf consigne particulière de votre médecin).
Néanmoins, il faut tenir compte du fait qu’il peut exister des ecchymoses (« bleus ») pendant une semaine environ après la procédure, et si par exemple vous partez en vacances en bord de mer, cela peut être un peu disgracieux ; de plus, il n’est pas conseillé d’avoir des expositions prolongées directes sur vos jambes dans les deux semaines qui suivent le traitement.
Peut-on faire du laser endoveineux à n’importe quel âge ?
Faire un laser endoveineux suppose que le patient concerné soit apte à saisir l’intérêt de faire le traitement et à comprendre les différentes étapes de ce traitement.
Chez l’enfant et l’adolescent, les varices et l’insuffisance des veines saphènes sont peu fréquentes mais pas exceptionnelles. La question du recours au laser endoveineux peut parfois se poser mais plutôt chez l’adolescent et l’adulte jeune.
Le médecin pèsera bien l’indication du laser mais le plus souvent attendra que le patient soit majeur.
A noter qu’en cas de traitement chez le patient mineur, l’information doit être donnée en présence des parents, et le consentement doit être signé par ceux-ci.
Pas d’âge limite supérieur pour faire du laser
En cas d’indication à traiter des veines saphènes, le laser endoveineux reste la technique de premier choix, même chez les sujets âgés et sans limite supérieure d’âge, en raison de son efficacité et de son côté peu invasif. L’échosclérothérapie à la mousse peut dans certains cas lui être préférée, mais la chirurgie ouverte, par stripping conventionnel, ne doit pas être pratiquée.